jeudi 19 mars 2009

dossier SP : IMMIGRATION CHOISIE


Déjà pendant la première guerre mondiale, le manque de main d'œuvre a entraîné une première ''importation'' de main d'œuvre issue des colonies africaines et asiatiques. Pendant l'urbanisation d'après guerre, de 1956 à 1972, certaines entreprises allaient ''recruter'' et choisir à la mode des négriers des OS dans les villages des anciennes colonies, pour les importer ensuite dans des bidonvilles tout-confort...
Après une interdiction totale dans la pratique de l'immigration ''de travail'' pendant 30 ans (obligeant à la clandestinité tout les candidats au travail en France), la loi sur l'immigration du 24 juillet 2006 est revenue aux anciennes pratiques en légalisant l'immigration choisie.
Ce bouleversement concerne trois types de publics:
-les étudiants sélectionnés dans leur pays d'origine pourront obtenir un titre de séjour d'un an renouvelable jusqu'à la licence, puis de deux ans durant le master, et pourront faire suivre leurs études d'une première expérience professionnelle en France.
-Les titres de séjours ''compétence et talent'' destinés aux personnes qui, par leur mérites pourraient permettre le ''développement économique ou le rayonnement intellectuel, culturel et sportif de la France dans le monde''.
-Les titulaires de contrats de travail dans des branches et des zones géographiques en pénuries obtiendront un titre de séjour de ''travailleur temporaire'' (non renouvelables!) ou de ''salarié'' selon la durée du contrat de travail obtenu (plus ou moins d'un an). Leur séjour est donc lié à leur employeur par la nécessité préalable d'obtenir un contrat de travail, et ce même si il peut par la suite être rompu sans que les titres de séjours ne soient retirés.
En bref, dans le cas d'un très haut niveau d'étude (toujours bon à prendre), d'un talent exceptionnel, ou d'un contexte économique local, le pillage des cerveaux des ex-colonies françaises est encouragé...